La vulnérabilité des territoires de montagne aux changements climatiques a encore été particulièrement constatée cet été.
Penser leur adaptation, c’est aussi se questionner sur la pertinence de venir recouvrir une prairie de 2 000 mètres carrés pour skier en été ou faire des descentes en bouées. Ces installations dites “4 saisons” sont également à l’origine d’émanation de micro plastiques.
La saison hivernale n’est pas en reste avec un usage de la neige de culture, grandement consommatrice d’eau et nécessitant la multiplication des retenues collinaires de plusieurs milliers de mètres cubes, souvent associées à la destruction systématique des sols et des écosystèmes montagnards.
C’est dans ce contexte que les auteurs de la Tribune appellent à une réflexion collective indispensable sur l’avenir des territoires montagnards.